Jean-Marc DIEVAL

Bonjours, veuillez m’excuser pour la forme. Les souvenirs sont remontés tout au long de mon petit mot et j’ai préféré retranscrire l’authenticité des émotions du moment.
Ma famille et moi-même, nous nous joignons à vous dans la douleur et vous présentons nos très sincères condoléances.

Jean-Marc,

J’ai eu la chance de croiser ton chemin au hasard de notre parcours professionnel.
Nous avons partagé le même bureau durant quelques temps.

Ton accent rempli de fierté, ta droiture et aussi ta sérénité d’homme sans failles m’ont de suite rappelé les habitants d’une île que ses natifs savent préserver. Cette île qui nous rappelle à elle quand on à eu la chance de la découvrir, d’apprendre à la connaître et de s’y attacher.

Je me souviens quand tu es arrivée dans notre bureau de la DSEA et que j’avais mi des polyphonies Corse. Nos regards ne ce sont pas trompés. Nous nous sommes vites rapprochés. C’est bien normal, deux boucs au cratères bien trempés et en plus, avec des affinités pour les mêmes musiques, le tennis, la guitare et bien d’autres plaisirs simples de la vie.

Jean-Marc, mon ami, si tu savais combien je regrette de ne pas avoir pris un peu de temps. Un moment, quelques minutes, pour que l’on partage encore ensemble ces instants si précieux. Malheureusement, les tumultes de la vie et le formatage dans lequel on tente de nous cloisonner nous ont enlevé cela. Je sais que tu étais impatient de retrouver ton île. Soit tranquille mon ami, la Corse t’as forcément gardée ta place. Et puis, quelle idée de nous quitter à 67 ans ? Partir en pleine fleur de l’âge, ça ne m’étonne pas de toi. Rien que pour garder ta belle allure de chef de meute.

Pardonne moi. Je suis sûr que tu comprendras pourquoi que je ne suis pas venu dans la grisaille Parisienne pour te saluer.

Je ne t’oublierais pas camarade. Comme toi et les hommes fiers à l’armure lourde, je me cache pour pleurer ton départ. Mais, n’ai crainte ! Je te retrouverais sur ta terre et nous repartagerons ensemble, des instants de bonheurs simples et essentiels. Nous referons le monde dans la paix et la sérénité ou si tu préfères, avec un bon vieux morceau de Rock’n roll ou de Blues.

Nos chemins ne s’arrêtent pas là...

A bientôt !

Ton ami pinzutu.